vendredi 2 novembre 2007

Control - un film d'Anton Corbjin

Le scénario est déjà connu. Il est même convenu: une histoire d'amour adolescente (et que je pique la copine de mon meilleur copain), un mariage jeune (trop) et une petite dans la foulée, un travail à la "Bourse du travail" Mais toujours l'envie de composer, chanter. Alors, Ian devient chanteur un groupe, et ça marche pas mal du tout. Tournées, Alcool, Crises d'épilepsie, Rencontres de journalistes jeunes et jolies. Le déchirement entre 2 vies, 2 femmes.
Suicide.
Convenu le scénario, sauf quand c'est l'histoire d'un groupe majeur, influence unique de toute la musique des années 80, "Joy Division", que la photo en noir et blanc rend superbement le triste Nord de l'Angleterre, que l'illustration musicale égrenne les titres de ce même groupe, que Ian Curtis/Sam Riley livre une prestation exemplaire, toute cette histoire devient touchante, et la fin, sous la batterie lente et poignante d'Atmosphere, arrive presque à sortir quelques larmes.
Oui, c'est vraiment bien ce film, mais peut-être n'est-ce que parce que c'est un clip idéal pour entendre 2 heures de "Joy Division" ?
(une part de réponse: Marion a aimé même si elle avait jamais entendu autre chose que "Love will tear us apart", sans enthousiasme au demeurant)
Google links: "24 hour party people", plus déjanté, plus historique, moins touchant.

Our Love To Admire by Interpol


Après avoir créé une surprise plus que méritée lors de leur premier album en 2002, efficacement confirmé par le second "Antics", c'est leur troisième album. En plus de la qualité de leurs albums, ce groupe m'a fait découvrir tout un pan de la musique des années 80 (et en premier lieu Joy Division) que je pensais inintéressante avant l'arrivée de Sonic Youth. Ils ne revendiquent pas cette influence pourtant elle est prégnante. Alors, que vaut ce dernier opus ? Évolution ? Détérioration ? Radioheadisation ? Comme souvent, tout se passe en plusieurs étapes. Première écoute et plaisir intense de réentendre ce son puissant, sombre et chaud, la voix de Paul Banks. Ensuite, les mélodies prennent le dessus et c'est un désastre de réentendre dans les chansons les plus évidentes (Mammoth, Rest my chemistry) des riffs déjà entendus ailleurs ("Mandy" de Spinto Band, "Where is my mind ?" des Pixies) Et puis, les réécoutes successives font rentrer dans les meilleurs titres ("Mind over Time", "No I In Threeesomme" et surtout "Pace is the Trick" le titre qui passe et repasse et ...). Et le bât blesse au moment où je me suis dit que chaque nouvelle écoute sera différente, une redécouverte permanente de la richesse des titres: et bien non, une chanson d'Interpol est beaucoup moins riche qu'une de "The National". Plus efficace oui, mais il manque un petit petit quelque chose pour éviter la lassitude.
Et, au final, 3 mois après la première écoute: c'est bien mais au bout de 3 LPs, ça commence à sentir le manque de renouvellement. Peut être les rumeurs de 'split' venaient de ce manque d'inspiration, mais en tout cas mon attente du quatrième album sera beaucoup moins impatiente.

lundi 11 juin 2007

The National: Boxer


J'ai encore failli me faire avoir. Heureusement que j'ai été à un concert un peu par hasard il y a 4 ans: dans une petite salle impersonnelle où tout le monde était sagement assis, un grand chanteur roux, légèrement barbu arrivait à captiver tout l'auditoire, possédé par chacune de ses chansons.
Alors j'ai bien dû écouter les albums, une fois, deux fois...10 fois, et au bout de toute ces écoutes, il y a quelquechose qui se passe: les mélodies qui semblaient faibles, deviennent extrêmement riches, chaque coup de cymbale fait sens, la construction, torturée, des chansons devient évidente. Et jamais je m'en suis encore lassé sur les 3 derniers albums et un EP à ne surtout pas négliger.
Alors j'ai encore failli me faire avoir avec ce dernier album qui manquait de nouveautés, qui ne m'aparaissait qu'une prolongation du dernier en moins prenant. Et j'avais tout faux, ça y est, j'ai passé les 5 écoutes, et je pense même que c'est leur premier album sans aucune chanson faible, avec une utilisation toujours juste et complète de tout le panel instrumental, encore plus riche qu'avant mais sans jamais aucune ostentation. Mais toutes les impressions liées à cette musique sont beaucoup mieux décrites sur la Blogothèque.
L'anecdote finale: le chanteur Matt Berringer à qui on demandait si la fuite de l'album sur internet 2 mois avant sa sortie le génait a répondu: "De toute façon, comme les gens mettent un bon moment avant d'apprécier nos chansons, ça leur permettra d'avoir vraiment envie d'acheter notre album au moment de sa sortie officielle."

jeudi 7 juin 2007

Primavera Sound à Barcelone


Première édition pour moi de ce festival. L'affiche est clairement ce qu'il se fait de mieux en rock indépendant, et en électro intéressante. C'est un peu comme une Route du Rock en plus grand (5 scènes).
Dès l'arrivée sur les lieux des concerts, enfin plutôt 1 heure et 3 queues plus tard, tout ça pour chercher les billets, les échanger, prendre son bracelet et sa carte numérique de fichage informatique, la découverte d'un grand site ultra-fonctionnel fait plaisir. Le cadre champètre d'un festival est mis à mal par le béton omniprésent mais au moins on peut s'assoir sans avoir le jean trempé de boue. Y a plein de place pour circuler, y a pas de gens violents, juste la crème de la crème de la "mode indie" barcelonaise si bien qu'on a l'impression de voir défiler les pages des magazines de mode.

Mais le plus important de toute façon c'est la musique:
  • le concert mythique: Sonic Youth rejoue Daydream Nation. C'est la mode en ce moment de rejouer des albums cultes du début à la fin: Don't Look Back, ça s'appelle. Moi j'aime bien ce concept, juste comme ça. Les discussions pour savoir si c'est vraiment le meilleur album de Sonic Youth pourraient être extrêmement intéressantes et fécondes en idées nouvelles mais le plus important, c'est le résultat: génial. Peu de chansons faibles sur cet album, un son exceptionnel, Thurston Moore a toujours l'air d'un ado (à part les lunettes qu'il a finit par mettre au bout d'une heure), Kim Gordon saute partout, et juste qu'il faut de larsen tout au long du concert. Tout ça a finit sur un rappel de 4 chansons ("from the 21st century" comme a dit Kim) du dernier album qui a signé l'an dernier le retour de SY à son meilleur. Et en guest star à la basse, Mark Ibold le bassiste de Pavement, ça vaut cher ça.
  • les concerts top (mais pas bien):
    • The Fall, le groupe qui a vu passé 50 membres différents mais toujours le même chanteur, Mark E. Smith, alcoolique, colérique, prolifique... Depuis 25 ans, il a toujours le même son, le groupe est hyper efficace et les marmoments de Smith n'ont pas changé. C'est toujours aussi bon.
    • Beirut, le songwriter américain avec tout un orchestre. Il a avait un tout petit peu trop bu mais il s'est bien démerdé. Concert bien arrangé en général sauf pour la chanson que j'attendais "Postcards from Italy", c'est dommage.
    • Architectures in Helsinki: j'avais beaucoup d'attente pour la fanfare pop australienne dont le premier album est dansant, mélodique, variée, joyeux. Ils ont malheusement joué beaucoup de chansons du nouvel album et leur son manquait de tous ces petits trucs rigolos de l'album et notamment tous les cuivres. Ils ont l'air de bien s'amuser, tout le monde joue de tous les instruments, ça tourne en permanence, ça rajoute à l'ambiance festive de leur musique.
    • The Good, The Bad and The Queen: le groupe de stars créé par Damon Albarn de Blur a bénéficié d'une scène idéalement placée: juste en face d'un concert de techno hardcore. Il était pas content, Damon et ça se voyait. Mais dans la fosse, on n'entendait pas trop et le concert s'est révélé meilleur que c que j'en pensais en album. Un son calme, presque acoustique, toujours juste, révèlent les jolies mélodies de l'album, chanté par un Damon Albarn que je ne croyais pas aussi bon. Et puis Paul Simonon le basssiste de The Clash a vraiment vraiment la classe absolue.
    • Petite mention à Kid Koala qui a livré un super mix de hip-hop.
  • mes découvertes :
    • Battles: LA grosse découverte. J'ai depuis un peu lu les magazines. Ils appellent ça du math-rock. Malgré tous leurs défauts, je trouve que les dénominations de style décrivent assez bien la réalité, autant, là, ça me fait vraiment marrer cette définition. Alors c'est la mienne maintenant: du post-rock dansant (dance post-rock (c) ou groovy post-rock (c aussi) ). Ca ressemble à du Tortoise mélangé avec The Rapture tout ça avec un peu d'électronique, des voix vocodées. En concert, malgré les digressions (larsens, bruits au clavier), tout reste cohérent grâce à un batteur fou (ancien de Helmet, un très bon groupe de rocke/métal) qui joue sans discontinuer de sa batterie (un peu spéciale avec une cymbale située à 2 mètres, il doit se lever pour l'atteindre). A mon avis ils ont réussi à rendre une musique rock expérimentale à la fois dansable et prenante, tout cela en utilisant les artifices faciles des musiques électroniques (motifs répétitifs, ligne rhytmique accrocheuse) mais hyper efficaces. Il faut écouter Atlas, c'est génial, je suis en train danser en y repensant.
    • Blonde Redhead: je connaissais pas ce groupe, du Sonic Youth avec une voix suraiguëe. Malgré les nombreuses boucles enregistrées, le concert se tenait parfaitement, était totalement prenant avec un son presque au niveau des aînés référencés auparavant (SY). Et l'écoute actuelle de leur album confirme tout ce bon concert.
  • les déceptions et grosses merdes:
    • Justice, euh bah c'est pas vraiment les nouveaux Daft Punk annoncé,
    • Slint, j'étais venu pour les voir rejouer Spiderland, l'album ultra-référencé, précurseur de tout le post-rock. Le groupe joue bien, le son donnait (à part la voix mal réglé et le chanteur qui pourrait me faire concurence en chant), mais mais... l'étincelle elle était partie depuis 15 ans.
    • Wilco, un concert classique de rock/country, sans valeur ajoutée...
    • The Smashnig Pumpkins, ça m'a fait chier, mais ça doit être moi.
De toute façon, c'était génial de toute façon: les festivals, c'est comme le ski de rando, c'est toujours génial.

lundi 23 avril 2007

Sounds from the Green Country : Ben Westbeech

voici un artiste tout nouveau et tout F - R - aiche !

Mr Ben Westbeech vient de sortir son premier album : " Welcome to the Best Years of Your Life". Le premier album d'ailleurs sur le nouveau label propre de Mr Gilles Peterson, qqn qui est renommé pour sa volonté remarquable de voyager à travers tous les styles de la musique de la planete afin de trouver LE beat !

Alors Mr Ben vient de Bristol ( one of the UKs good music breeding grounds - Massive Attack, Portishead...)) ou il a frequenté le scene de drum et bass avec Roni Size et crew depuis de nombreuses années à la recherche de son propre son.

Un gars "classically trained" depuis un très jeune age dans les instruments de l'orchestre classique, c'est qqn qui a toujours gardé un pas dans ce camps et un deuxième pas contemporain dans tous qui est funk, jazz, breakbeat...
C'est cette appreciation et connaissance technique de la musique qui libere son talent et marque son son pour moi.

Ses influences sont trop nombreuses a citer mais il parle de Ray Charles, de Maceo Parker, de Arethra Franklin jusqu'au Badly Drawn Boy, Nirvana, et encore MJ Cole DJ Shadow et LTJ Bukem de la UK scene Garage / Drum & Bass.

Alors c'est quoi son style alors ? - bah comme tu peux devenir c'est une nouvelle fusion de Jazz, de Funk, de Breakbeat, de soul, de classique, de Drum & Bass ... need i go on!?

en tous cas j'adorrrre...

sorry for the french errors :-)

mardi 20 mars 2007

Quel est VOTRE choix webradio?

Personnellement, je n'en connais que deux : Pandora et last.fm

Cette dernière remporte mon adhésion depuis plusieurs semaines : les artistes sont étiquetés par les auditeurs et on se créé une chaîne de radio en entrant un nom d'artiste ou un "tag" qui correspond à un genre musical.
Une communauté semble se constituer autour de ce site, et on peut lier connaissance, écouter les radios de ceux qui partagent nos goûts, marquer un titre comme coup de coeur... Evidemment, web 2.0 oblige, on a accès à un tas d'infos sur les groupes, éditables à souhait comme des wikis...

Bon, lorsqu'on est fan de chanson française, on est un peu déçu de voir qu'entrer Alain Souchon nous sort une radio qui inclut entre autres Bashung, Téléphone et Mickey 3D. Mais ce n'est pas trop mon cas! :-P

Il semble y avoir un tas de gadgets et fonctionnalités que je n'ai pas encore fini d'explorer. Pour écouter last.fm on télécharge par exemple un petit logiciel qui peut aussi récupérer des infos lorsqu'on écoute sa zique sur iTunes ou WinAmp, et s'en servir pour teinter notre profil musical.

Pandora, de son côté, est une espèce de radio expérimentale. A force de jouer avec on se rend compte que le choix offert est beaucoup moins vaste qu'avec last.fm. Mais ici toute la musique a été décortiquée par des algorithmes (ce sont des chercheurs qui sont à l'origine de ce site), et la ressemblance des titres qui composent une chaîne de radio se fait sur la base de critères phoniques : rythmique, sonorités, mode, instruments principaux...
Ca reste un truc sympa à tester de temps à autre, d'autant plus que l'on peut s'amuser à monter une radio à partir d'artistes divers.

Mais mon but est aussi de découvrir d'autres sites novateurs, parce que la façon dont on découvre et qu'on écoute notre musique est en train d'être bouleversée. Alors, svp, faîtes-nous savoir où ça bouge en ce moment!

P.S. : pour ceux qui sont curieux de ce que j'écoute, mon pseudo last.fm est aussi soulscoundrel - ainsi que sur meetic, playboy et fansdehard.com, mais ça c'est accessoire :-)

mardi 13 mars 2007

The Killers 1 - le public 0

Comme il y a deux ans, rien à redire sur la prestation des Killers. Leurs chansons sont indéniablement excellentes, mélodiques, dansantes...Brandon Flowers se démène comme un beau diable, des paillettes tombent du plafond....alors d'où vient le malaise ??

Du public ! Le marketing de ce groupe héroïque (pompier diront certains) a fait que au lieu d'avoir un public de gens heureux d'être là, de danser, on se coltine un public NRJ soit,

1) des gens statiques qui ne bougent pas pour un sou et qui en plus râlent dès que des personnes esquissent quelques bonds !
2) des gens qui préfèrent prendre des photos et vérifier que leurs photos sont bonnes avant d'en reprendre d'autres...

Bref, de gens qui ne sont là que pour voir un spectacle et pouvoir témoigner qu'ils étaient là mais sûrement pas de gens souhaitant jouir de l'instant présent.

Rien à voir avec Muse à Bercy en décembre dernier où le public communiait avec le groupe.

A la sortie des Klaxons qui jouaient à côté au Trabendo, les gens avaient l'air mille fois plus heureux ! RDV en mai !

samedi 10 mars 2007

Les Fatals Picards à l'Eurovision, je dis oui !

Incroyable mais vrai, c'est le groupe punk-rock les Fatals Picards qui représentera la France en mai prochain à l'Eurovision. Il semble que la victoire l'an dernier du groupe de hard rock finlandais déguisé en monstres de ait initié une rupture pas du tout tranquille sur cette émission (jusqu'ici) considérablement poussiéreuse.
Les pré-sélectionnés étaient déjà particulièrement éclectiques (il y avait quand même Didier Wampas qui chantait pour l'occasion avec sa voix inimitable "on va gagner l'Eurovision") mais c'est bien des deux mains que j'applaudis le choix de ce talentueux groupe picard, résolumment décalé et parodiant avec le même génie le reggae nationaliste, Cloclo, la dance bon marché, les têtes raides, le rap, les chansons pour enfants et bien d'autres.
La chanson choisie pour l'occasion, "L'amour à la française", à classer dans le genre "groupe américain qui chante en français avec un accent à couper au couteau et un stéréotype tous les deux mots", est probablement pas leur meilleure ni leur plus drôle, mais c'est quand même tout-à-fait sympathique. Pour la première fois depuis bien longtemps (pour la première fois tout court en fait), je vais peut-être bien regarder l'Eurovision.

vendredi 9 mars 2007

Irrésistible

...avec Arié Elmaleh et Virginie Ledoyen, au théâtre Hébertot, boulevard des Batignolles.

- Un jeune avocat répète sa plaidoirie chez lui en tenue de sport. Il est rentré tôt de son match de tennis, interrompu par la pluie. Sa copine rentre à son tour, après une séance de travail avec un écrivain brillant. Une séance que son mec a trouvé un peu longue, d'autant plus qu'elle n'a même pas remarqué la pluie battante, dehors. -

Si j'ai trouvé la mise en scène inégale au cours de la pièce, un peu trop basée sur les cents pas par moments, le texte est, lui, tordu, torturé, génial. Comment pousser l'autre dans ses derniers retranchements? Comment un mec réussit à provoquer ce qu'il redoute le plus avec une verve et une volonté qu'il met au service de raisonnements logiques qui le dépassent.

A voir pour se prendre la tête tout en se poilant. A voir pour Arié qui se prend pour Gad et court comme un Charlot de scène. A voir pour l'arrière-train de Virginie Ledoyen. A voir pour un petit Yoda en blanc.

Mais mettez leur des baffes!

Est-ce réellement de la culture?

C'est en tout cas une tranche d'humour hilarant, et une fenêtre ouverte sur le Québec, notre chez-nous au-delà de l'océan.

Je parle, certains l'auront deviné, des Têtes à claques, ces petites videos marrantes aux câalices d'accents pas niaiseux. Ils produisent, au rythme d'une par semaine, de courtes séquences où des voix et les images des yeux et lèvres des acteurs sont calés sur les images figées de petites poupées moches.
Exquis!

www.tetesaclaques.tv

"Hey mon ami, as-tu déjà watché ces chris de sketches fun?"

mercredi 7 mars 2007

Bloc Party - A weekend in the City

Bloc Party est de retour avec son second album, a Week End in the city.
Après quelques écoutes, je dirai que l'album est très bon. La tonalité n'est pas très gaie, avec une ambiance un peu claustrophobe mais aussi très lumineuse.

En somme, un disque à écouter en voiture et en ville.

mardi 6 mars 2007

Arcade Fire - qui aime ?

Leur deuxième album sort. Ils font la une partout. Tout le monde dit que leurs concerts enflamment les foules et sont de vrais happenings.

Et pourtant, je ne suis pas un grand fan. C'est peut-être la voix du chanteur qui ne me plaît pas.

Et vous vous aimez ?

Klaxons, un séisme musical

Oyé, Oyé, fans de premiers albums, généralement les plus marquants car plein de fraîcheur...
...voici venu le temps des Klaxons et de leur Myths of the near future...

Pas de doute, le meilleur (premier) album depuis un bon bout de temps.
Tantôt rock à guitares, tantôt électro, cet album fait penser à la rencontre du meilleur des Strokes (mais ont-ils vraiment des chansons faibles ?) avec le Daft Punk de Discovery saupoudré d'une dose de Chemical Brothers pour les sirènes hurlantes qui ajoutent à l'euphorie de ce futur classique.

C'est sûr le 23/05/2007 à 19h45, il faudra être à la Cigale pour ce qui s'annonce dans la lignée du concert de 2004 de Franz Ferdinand dans cette même salle ou celui des Strokes en décembre 2003 au Zénith. Et vous que ferez-vous ?

samedi 24 février 2007

Inland Empire

Le nouveau film de David Lynch, est lynchien. Pour moi c'est plutôt une qualité mais après Mulholland Drive, ça peut faire un peu procédé. D'ailleurs, pour résumer rapidement: c'est un mélange de ce dernier film - pour le rêve hollywoodien raté ou réussi - et de Lost Highway - pour la jalousie au sein du couple. Tout ça dure 2h50, on comprend un tout petit peu la première heure et puis après ça devient compliqué. On dénombre au moins 4 histoires qui s'entrecroisent, des passages de porte visuelles et sémantiques, des mélanges de trame au milieu de scène, des gens qui parlent polonais et qu'ont pas l'air content, des scènes régulièrement oppressante. Ca donne pas vraiment envie comme ça. Mais là où c'est fascinant, c'est qu'on ne s'ennuie jamais, on comprend rien mais l'enchainement de toutes les scènes a l'air logique. Sur la forme, l'utilisation de DV donne de superbes résultats -les fascinants gros plans sur les visages - mais le travail remarquable sur la photo de ses précédents films (Une histoire vraie par exemple) manque un peu. Le son est peut être trop oppressant mais l'immersion, au final, est totale, c'est un vrai film sensoriel.
Voilà pour les 2h50 du film. Maintenant le plus sympa, c'est les discussions qui suivent. J'ai rien lu, j'ai juste discuté avec Marion. Voilà ma théorie. C'est un film où on voit toutes les possibilités de vie d'une femme, et elle n'arrive pas à choisir ou même on pourrait croire qu'elle vit tout à la fois, soit en vrai, soit en rêve: la vie de famille tranquille, barbecue, à l'américaine (avec un mari un peu louche quand même), la même chose en beaucoup plus riche dans une grande maison, une vie de prostituée, soit à Los Angeles, soit à Poznan, très différentes, les questions, dans tous les cas, de la jalousie, réelle ou virtuelle. Voilà, c'est pas très explicatif, il ne me reste plus qu'à chercher des infos sur la large toile mondiale.

vendredi 9 février 2007

Actualité musicale de février

Hello,

plusieurs (trop de ?) sorties intéressantes ce mois-ci donc il faut choisir...
Et oui,
- Bloc Party est de retour avec un album plus sombre
- La nouvelle coqueluche anglaise The Klaxons sort un album qui a l'air excellent avec des guitares et un esprit festif
- Damon Albarn sort un nouvel album avec un nouveau groupe avec des chansons qui font penser à Think Tank, le meilleur album de Blur, avec des mélodies évanouies

On peut pas toujours tout acheter alors j'ai opté pour....The Shins, groupe américain avec des mélodies mélancoliques et joyeuses à la fois (cherchez l'erreur) qui font penser aux Beach Boys ou plus récemment aux irlandais (coucou Nico & Gaëlle) de The Thrills avec donc la mélancolie de Nada Surf. Leur dernier album donne envie de découvrir ce qu'ils ont fait avant dans leur deux premiers albums. Mais bon je vais d'abord opter pour The Klaxons. Chronique à suivre...

vendredi 2 février 2007

Florent Marchet

Il vient juste de sortir, Rio Baril, son second album, et ça faisait longtemps que j'avais pas acheté un album dès sa sortie, sans hésiter. En plus, ça avait l'air conceptuel, y avait des vidéos tous les jours sur internet pour patienter difficilement avant la sortie, on sentait qu'il allait se passer quelque chose à Rio Baril. Maintenant, après 15 jours d'écoute intensive, subis principalement par Marion, le verdict tombe: bah, il est pas mal cet album.
Avec de superbes arrangements, quelquefois un peu trop de cordes (mais bon, c'est toujours joli), et les mélodies qui restent accrochées dans la tête. C'est un vrai roman, ça raconte toute l'histoire de la vie d'un mec, qui a eu le malheur de naître à Rio Baril. C'est marrant d'essayer de comprendre la vie d'un autre, comme ça en 15 chansons. C'est superbement réussi sur « Les bonnes écoles », très bon sur « Ce garçon » ou « La chimie », même si ça reste plutôt déprimant, en tout cas déprimé.
Mais en fait, y a un ptit problème, c'est ce concept-même Tout d'un coup, ça devient moins personnel, donc moins touchant.
Et là, retour en arrière sur son premier album Gargilesse. Je pensais que c'était juste un nouvel album de chanteur français pop, un peu indé, relativement pas trop trop mal, juste un nouveau chanteur avec une voix assez banale en fait. Y avait cette chanson "Le terrain de sport" que je trouvais assez sympa. Et puis, après des écoutes, comme ça, de temps en temps, je me suis rendu compte d'un truc: cet album est définitivement à la mesure de Boire et/ou Baiser de Miossec. A chaque nouveau passage de l'album, chaque chanson trouve forcément quelque chose de personnel, et là c'est fini, on est happé par la mélodie et on l'écoute tout le temps et ça fait chier tout le monde parce que y a plus que ça comme musique dans la maison. Presque chaque chanson touche juste, avec ce qu'il faut d'arrangements - les cuivres toujours discrets mais presque indispensables .
Je prends l'album et je me force à sortir les 3 meilleures: « Le Terrain de Sport », « Je m'en tire pas mal », et « Avez-vous songé ? ». Après 3 écoutes de chaque, vous avez le droit de dire que c'est nul mais je le croirais pas.
Enfin, il reste quand même une question que nous n'avons pas encore résolue à la maison: Que s'est-il donc passé à Rio Baril ? Et ce n'est malheureusement pas le DVD, assez mauvais, qui donne la réponse...

mercredi 17 janvier 2007

TV On the Radio

Et puis comme on en parlait hier, mon coup de coeur musical de ce début d'année 2007 :
TV On the Radio.

Sur les recommandations de Bibi, je me suis aventuré à acheter le deuxième album, Return to Cookie Mountain, paru en 2006. Et là, le choc : de la musique vraiment nouvelle, un son inédit avec néanmoins quelques influences.

Comme un croisement de My Bloddy Valentine et de Massive Attack avec une pincée de Jazz ; avec en plus un côté Strokes sur la tuerie de cet album, Wolf like me, à écouter en boucle sans ses lasser. Les chansons sont complexes et ne se laissent donc découvrir que peu à peu, écoute après écoute.

Pas facile au premier abord mais extraordinaire après.

Lancement du site

Hello,

comme convenu hier soir dans notre soirée bien sympatique, je lance un site de partage culturel (ça fait un peu grandiloquent, dit comme ça) où chacun pourra partager ses coups de coeur dans les domaines culturels : musique, cinéma, théâtre et TV.

Pour le moment, par souci de rapidité, le site est sous la forme d'un blog (c'est facile, pas de dévloppement à faire ;) ). On verra plus tard pour un super site interactif.

Alors n'hésitez pas !